
























Nous quittons Demba avant 9h pour assister à la messe de Toussaint à Vélingara.
Tout le monde est « endimanché », les femmes tout en boubou de couleur, la chorale chante au son des tam-tams.
Une procession suit l’office et nous saluons les sœurs de Saint Charles dont la congrégation est basée à Nancy.
Direction Tombacounda où l’on déjeune d’un Yassa au restaurant le Phoenix...très kitch.
Nous allons à Ségoukoura par la piste pour saluer Jouconda, le maçon qui avait construit l’extension de la case de santé avec Claire et Alexandre en 2008…
A l’entrée du village, sous l’arbre à palabre, nous rencontrons Adama, un jeune dynamique, qui se rappelle bien de Claire et Alex.
Il nous fait visiter la case de santé…le bâtiment est correct, mais l’intérieur est sans-dessus-dessous…le matériel est mal entretenu, les robinets ont été retiré, il manque des interrupteurs, la pharmacie n’est plus tenue…
Adama nous explique que l’infirmier est reparti dans sa ville et que plus rien ne fonctionne…pourtant le village a besoin de cette case de santé.
L’on visite les autorités du village, le chef et son fils, l’imam qui recopie ses tablettes et une horde d’enfants nous suit partout.
Le soir nous faisons une réunion avec Adama, Demba, et Fatou. Nous cherchons comment relancer la case de santé.
L’objectif est de la remettre en état et de trouver une infirmière du village. Peut-être que Fatou pourrait-être formée, cela permettrait d’avoir une femme d’avoir métier autre que toujours « aller à l’eau, piler le couscous, s’occuper des enfants… » et de devenir une « autorité ».
De notre côté, nous allons voir avec Claire et Alex ce que nous pouvons faire mais d’abord, c’est au comité du village de nous écrire leur projet et leurs objectifs.
Nous sommes impressionnés par le travail fait par les femmes, remonter 18l d’eau d’un puits de 25 m avec une simple poulie, piler sans arrêt le couscous de mil, de maïs, laver sans arrêt, s’occuper de la cuisine, des enfants….
Une douche à l’africaine et nous dormons chez Adama, sur un matelas posé sur un bloc de ciment sous l’appentis et sous la moustiquaire.
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